Diffuseur de phéromones pour détection monitoring et capture du mâle de la teigne du chou, procédé breveté de micro encapsulation à longue durée et un stockage facilité à température ambiante, 100 % biodégradable.
Phéromone Plutella Pro Caps contre la teigne du chou : caracteristique
-
Vendu en seringue, à l'unité
-
Procédé breveté unique de micro encapsulation de la phéromone
-
100 % vert et biodégradable
-
Mode d'application innovant
-
Diffusion régulière et rallongée pour une meilleure efficacité
-
Stockage simplifié à température ambiante
-
Longue durée de conservation : 2 ans et demi
-
La seringue Plutella Pro Caps est à utiliser avec le piège Delta Trap vendu sur le site jardinet.fr
-
Origine France
-
Type de produit : diffuseur de phéromones sexuelle
-
Usage : détection/monitoring
-
Substance active : Z11-hexadecenyl acetate; Z11-hexadecenol;
Z11-hexadecenal
-
Dose minimum de substance active : 0,5 ml
-
Durée indicative de diffusion* : 2 mois
-
Stade de l'insecte ciblé : adulte (papillon)
-
Rayon de diffusion estimé : papillons attirés sur un rayon de 5 m
*pour une température moyenne de 30°C et en l'absence de vents forts
Phéromone Plutella Pro Caps contre la teigne du chou : Plantes concernées
La teigne du chou est une espèce oligophage spécialiste des Brassicacées, qu’elles soient cultivées (tous les choux, la moutarde, le navet, le colza, etc.) ou sauvages (bourse de Pasteur, cardamine, etc.)
Phéromone Plutella Pro Caps contre la teigne du chou : Mode d'emploi
-
Vider le contenu de la seringue par simple pression sur le piston(inutile de découper l’embout) dans la coupelle verte.
-
Placer la coupelle au milieu la plaque engluée.
-
Insérer la plaque dans le piège (préalablement monté) avant de le refermer.
-
Les papillons attirés par les phéromones pénètrent dans le piège et se collent sur la plaque engluée.
Stratégie de détection: le monitoring par phéromones
Les phéromones sont des substances secrétées par l’insecte qui agissent comme un message entre les individus d’une même espèce. Il existe différents types de phéromones : d’alarme, d’agrégation, sexuelles…
Le monitoring par phéromones sexuelles est basé sur la mise en place d’un leurre mimant cette substance émise par la femelle à l’intérieur d’un piège. Le leurre attire les mâles qui sont alors capturés.
Cela permet d’une part de détecter l’arrivée du ravageur et de suivre son niveau d’infestation.
Dans les cas de forte pression, cela donne également la possibilité de déclencher à temps une intervention curative et/ou de mesurer l’efficacité d’un traitement.
PHÉROMONES ET KAIROMONES
Les pièges et les diffuseurs de phéromones / kairomones constituent une solution efficace de lutte biologique respectueuse de la flore, des sols et sans impact sur les insectes pollinisateurs. Ces médiateurs chimiques font donc partie des produits de biocontrôle utiles à des cultures variées.
On peut les utiliser pour deux actions distinctes :
- Détection et monitoring d’une population de ravageurs. Exemple : piégeage du ravageur et estimation de sa population afin de déclencher un curatif au bon moment.
- Lutte contre le ravageur afin de freiner / réduire progressivement sa prolifération. Exemple : lutte par confusion sexuelle ou piégeage de masse.
DIFFÉRENCE ENTRE LES KAIROMONES ET LES PHÉROMONES
Les kairomones :
Une kairomone est une substance chimique volatile ou mobile, produite dans l'air, l'eau ou le sol par un être vivant (plante ou animal). Une fois libérée dans l'environnement, elle déclenche une réponse comportementale chez une autre espèce (communication interspécifique), procurant un bénéfice à cette dernière.
Les phéromones :
Les phéromones sont des substances secrétées par un être vivant (plante ou animal) et qui reçues par un individu de sa propre espèce (communication intraspécifique) provoquent une ou plusieurs réactions spécifiques.
Ce sont des substances non nocives qui permettent de détecter ou de lutter contre les insectes ravageurs tout en répondant à l'exigence écologique de respect de l'environnement et d'arrêt programmé des pesticides. L'insecte dispose de capteurs olfactifs sur ses antennes. Il transforme le signal chimique en signal nerveux. Les kairomones et les phéromones influent donc sur son comportement.
En reconstituant la phéromone par bio-mimétisme, on peut donc piéger ou perturber l'insecte et ainsi réduire progressivement les populations et donc les dégâts occasionnés. Les phéromones, non nocives, permettent ainsi notamment de lutter contre les insectes ravageurs en les attirant, les perturbant ou les repoussant.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE PHÉROMONES
Il existe plusieurs types de phéromones : sexuelle, d'agrégation, d'alimentation, d'alarme...
Les deux plus connues sont :
Les phéromones sexuelles
Les phéromones sexuelles sont généralement émises par les femelles pour indiquer leur disposition à être fécondées. Les mâles perçoivent les phéromones sexuelles et vont se rapprocher petit à petit de la femelle avant de l’atteindre et d’initier la reproduction. En reproduisant les phéromones sexuelles émises par la femelle et en disposant une multitude de diffuseurs, la parcelle est saturée de phéromones. Désorienté, le mâle ne trouve pas la femelle et la reproduction est ainsi empêchée.
Les phéromones d'alimentation
Ces phéromones sont émises soit par les mâles soit par les femelles pour attirer leurs congénères (mâles ou femelles) à un endroit donné comme par exemple pour indiquer l'emplacement d'une source d'alimentation importante.
LE CONDITIONNEMENT DES PHÉROMONES
Les phéromones sont conditionnées sous différentes formes adaptées en fonction de leur formulation : bouteille, seringue ou sachet.
BIEN RECONNAITRE LE BON RAVAGEUR
Pour choisir la phéromone la mieux adaptée, il faut arriver à déterminer exactement quel ravageur attaque vos plantes. Il peut parfois être difficile de reconnaitre le ravageur qui détruit vos cultures, pour cela, il faut recueillir un maximum d'information sur lui et cela peut prendre plusieurs jours avant de l'identifier. Il faut donc bien observer, reconnaître les dégâts puis procéder à l’identification.
Mieux identifier pour mieux intervenir
L'observation peut se faire à tout moment de la journée :
Le matin : on reconnait le flétrissement partiel ou total des plantes ou feuilles grignotées et racines rongées.
Le soir : peut-être aussi utile dans les cas des ravageurs nocturnes.
Certains ravageurs rongent la plante de l'intérieur et rien n'est visible au dehors.
Regardez le dessous des feuilles, le ravageur y sera peut-être caché ou peut-être au pied de la plante.
Attention : rappelez-vous que celui qui rôde n'est pas forcément l'auteur des dégâts !
Mieux vaut prendre un peu de temps pour effectuer le bon diagnostic, plutôt que de traiter à tort et à travers les cultures sans guérir !
Pour lutter contre les insectes ravageurs qui mettent en péril vos cultures, retrouvez tous les Pièges et les phéromones dans notre site jardinet.fr.